Cosmos incarné – Jean-Michel Ré

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Cosmos incarné est le troisième tome de la trilogie de Jean-Michel Ré après La Fleur de Dieu  et Les portes célestes. Le second tome était très rythmé et amenait beaucoup de tensions entre les différents protagonistes de ce space-opera. Première constatation dans ce tome, le fameux glossaire a diminué. Deuxième constatation, la liste des différents personnages est toujours pratique au début pour se retrouver parmi les différents et nombreux héros de cette série. L’illustration de couverture est signée Pascal Casolari comme les deux premiers tomes.

Il n’est pas facile de chroniquer un troisième tome, il ne faut pas trop en dire pour ne pas gêner ceux qui n’ont pas lu ce qui précède, ni ceux qui en sont au début de celui-ci. Cosmos incarné offre un très bon dénouement à cette histoire mélangeant space-opera et spiritualité. Quelques petits points restent inexpliqués mais globalement on détient les tenants et les aboutissants des différentes intrigues et des destins de tous les personnages.

L’aspect psychologique et mystique devient plus important dans cette dernière partie sans que cela ne soit trop lourd ou ne dérange dans la lecture. L’action est toujours présente mais on observe plus de pauses dans le récit afin d’intégrer les différentes explications, les discours de l’Enfant. Ces haltes permettent de mieux comprendre les multiples éléments et le point de vue de l’Enfant qui est au centre de cette trilogie. La tension qui montait crescendo dans le livre précédent est toujours très palpable du fait des différentes histoires. La succession des intrigues se conclu et elles vont finir par toutes se rejoindre. Le seigneur de Latroce est toujours présent, portant toujours aussi bien son nom.

L’univers développé par Jean-Michel Ré est dense et cela se voyait au très gros glossaire présent dans les premiers livres. Le vocabulaire créé par l’auteur est maintenant parfaitement intégré et la lecture devient plus fluide. Les chapitres sont toujours entrecoupés de divers textes relatant le passé de l’univers de la trilogie. Ces passages sont un gros plus car ils éclairent beaucoup d’éléments de ce monde.

Cet ultime tome de La fleur de Dieu de Jean-Michel Ré offre une belle conclusion à cette histoire mélangeant spiritualité et space-opera. Un tome où subsiste de l’espoir dans le chaos.

Autres avis: Le chien critiqueLes pipelettes, Acaniel

Chronique réalisée dans le cadre d’un Service Presse (merci encore)

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Auteur : Jean-Michel Ré

Édition: Albin Michel Imaginaire

Parution :29/01/2020

Dix jours après l’ouverture des portes du ciel, le Cosmos s’incarne aux quatre coins de l’univers.

A l’échelle des hommes, le seigneur de Latroce continue son œuvre de fureur et de chaos, animé par une colère inépuisable. Maître Kobayashi, quant à lui, arpente la voie de l’Enfant, essayant de trouver le véritable sens à son enseignement : « Semez le Chaos dans l’Harmonie, comme le projectile sème le trouble dans l’eau immobile. Répandez de l’Ordre dans le Désordre quand le Faux gagne sur le Juste. Propagez la subversion créative quand la Loi devient indigne. Cultivez le Beau et le Bon. »

A la lumière de la Fleur de Dieu, un spectaculaire dénouement se profile

 

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