Sœur de la Lumière, Sœur de l’Obscurité, Reine Esclave, Maîtresse de la Mort…
Nicci a porté beaucoup de noms et écrasé des légions d’ennemis. Mais ça, c’était hier.
Aujourd’hui, aux confins d’un monde en pleine renaissance, il lui faut relever le défi de la voyante : « Et la magicienne devra sauver le monde. »
Auteur: Terry Goodkind traduction Jean Claude MALLÉ
Éditions: Bragelonne Date de parution : 18/01/2017
Terry Goodkind est l’auteur du cycle de l’Épée de vérité contenant 15 tomes. Il a également débuté l’écriture de thrillers contemporains. L’épée de vérité a été adapté en série télé (pour les 2 premiers tomes). La maîtresse de la mort se déroule dans le même univers et reprend deux des personnages de l’épée de vérité.
Je voudrais remercier les éditions Bragelonne et Babelio grâce à qui j’ai remporté ce livre lors de la dernière opération masse critique, ce qui m’a permis de découvrir Terry Goodkind que je n’avais pas encore eu l’occasion de lire. Je ne connaissais pas l’univers de l’épée de vérité et cela m’a un peu gêné dans ma lecture au début, l’auteur reprenant quelques allusions à ce qui s’était passé dans le cycle précédent et surtout au personnage de Richard, héros de l’épée de vérité. Mais, on s’y fait cependant et la lecture s’est avérée fluide.
Le roman a pour personnage principale Nicci,une magicienne et Nathan, un sorcier tous deux déjà présents dans le cycle de l’épée de vérité, mais ne l’ayant pas lu, je ne sais pas à partir de quel tome, ni quel importance ils y avaient. Ils voyagent dans le nouveau monde (notion somme toute assez vague, car il n’y a pas de carte et que l’univers est assez flou pour moi), pour y apporter la bonne parole de Richard (héros du cycle de l’épée de vérité) qui a visiblement vaincu un gros méchant. Leur voyage va s’avérer plus compliqué que prévu et une série de péripéties les attend (sinon on ne serait pas dans une série, ce roman étant le tome 1). Au cours de leurs différentes aventures, ils vont être amenés à rencontrer Bannon, un jeune homme malmené par la vie, qui leur sera d’une aide précieuse. Même si je ne connaissais pas l’univers auparavant, je l’ai trouvé assez classique: il y a des magiciens (très puissants), des guerriers, des dragons, divers créatures surnaturelles, enfin tout ce qu’on s’attend à trouver dans de la fantasy.
Le style de l’auteur est très fluide, les scènes de combat sont très visuelles. Les chapitres sont courts et le rythme plutôt intense, on ne s’ennuie pas une seconde et on tourne les pages sans s’en rendre compte. De ce point de vue, le livre est très réussi et se lit très bien. Cependant, les péripéties s’enchaînent et j’ai eu du mal à voir le fil directeur dans tout ça. C’est un premier tome d’une série (qui je l’espère n’aura pas autant de tomes que le cycle de l’épée de vérité) et donc un tome introducteur mais je me demande bien où tout ça va les mener. Cela peut donner envie de poursuivre la lecture ou au contraire énerver car on ne voit pas bien le but de tout cela.
Les personnages sont travaillés et intéressants mais somme toute assez classiques et on s’attend à leurs réactions, devinant facilement ce qui va arriver. Bannon est de loin, le personnage le plus attachant. Il a été marqué par la vie mais veut avancer avec les moyens dont il dispose et qui ne sont pas ceux de l’héroïne, personnage très, peut être trop, fort. La magie est très puissante dans cet univers et on se demande même si elle a des points faibles, au point que l’on n’a pas vraiment peur pour les personnages car on sait qu’ils s’en sortiront toujours quel que soit le danger à affronter. Entre cela et le côté classique de l’univers, j’ai eu l’impression d’assister à une partie de jeu de rôle racontée par le MJ: vous arrivez dans un village et il y a un problème, que faites vous? OK, il vous arrive cela alors et après que faites vous, Ok alors il se passe ça. Ce n’est pas désagréable en soit mais sans surprise. Peut -être suis je blasée mais je n’ai trouvé aucune originalité ni fraicheur dans ce roman.
Les chroniques de Nicci est donc un roman plaisant qui se lit bien et agréablement avec des personnages attachants et de nombreuses péripéties mais manquant cruellement d’originalité. Il n’a pour moi rien pour faire résonner l’histoire comme dirait un certain Arthur.
Note:6/10
Célindanaé
Cette chronique fait partie du challenge littérature de l’imaginaire.
J’ai lu le début de sa série L’épée de vérité quand j’ai commencé à vraiment m’intéresser à la fantasy : j’ai bien aimé les premiers tomes mais ensuite la catastrophe ! Trop prévisible, trop long et surtout horriblement moralisateur (une moral très discutable d’ailleurs) Du coup Terry Goodkind, pour moi, c’est fini! 😉 Ta critique me confirme que je fais bien.
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On se rejoint sur le côté prévisible, au moins j’aurai eu l’occasion de découvrir cet auteur.
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Coucou
Nicci apparaît dans le T6 de l’épée de vérité si je me souviens bien, c’est d’ailleurs le dernier tome que j’ai lu même si j’ai le reste de la série jusqu’à la 1ère fin T11
Je ne sais pas si je me laisserai tenter par celui-ci c’est un personnage qui m’avait rappelé de mauvais souvenirs personnels 😒
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C’est déjà bien d’en avoir lu autant :). Pour Nicci, c’est pas un personnage top je trouve.
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En français, c’est un héros (avec un S au singulier, oui, oui…)
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alors moi je vous conseille de lire tous les tomes de l’épée de vérité et ensuite de relire les chroniques de Nicci. Quel bien fou ce roman fantasy, on redécouvre Nicci et Nathan dans une mise en place simple des intrigues. Connaissant l’auteur, nul doute que les prochains tomes élargiront la complexité des aventures comme il l’avait déjà fait.
On est loin d’une plume complexe mais ces livres font du bien 🙂
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Merci du conseil 🙂 mais je doute d’avoir le courage de lire autant de tomes.
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[…] les écrirai. Tout dépendra du temps que j’aurai. Côté chronique de livres les plus lues: La maîtresse de la mort Les Chroniques de Nicci 1 de Terry Goodkind, L’Empire du Léopard de Emmanuel Chastellière et American Elsewhere de Robert […]
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