Olangar, une cité en flammes – Clément Bouhélier

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Après le succès de Olangar Bans et barricades, Clément Bouhélier revient pour notre plus grand plaisir dans son univers qui a pour cadre un monde de fantasy en pleine révolution industrielle. Le roman est toujours publié chez Critic et est un beau pavé de plus de 650 pages. L’auteur devrait d’ailleurs revenir dans ce monde une nouvelle fois comme il l’annonce dans les remerciements. Ce roman peut se lire même si vous n’avez pas lu le précédent, même s’il serait dommage de passer à côté de cet excellent diptyque.

Olangar, une cité en flammes se déroule cinq ans après les événements du précédent. Et ce laps de temps est loin de laisser une situation paisible, bien au contraire. La menace de guerre avec les elfes est imminente à cause de la pollution de leur fleuve sacré. Dans le reste du pays, ce n’est pas mieux, de mystérieux incendiaires frappent les villes avoisinant la Capitale. La province d’Enguerrand n’échappe pas à ce triste sort et un attentat survient en pleine célébration d’un mariage. Evyna, qui est devenu suzeraine de la province décide d’enquêter afin de savoir ce qu’il se trame. Parallèlement, la Chancellerie fait appel à deux nains de la Confrérie pour mettre au clair cette terrible situation.

On retrouve plusieurs personnages du précédent roman, notamment Evyna et Torgend. Les nains sont aussi présents. On en apprend un peu plus sur les coutumes des orcs au travers du personnage de Torgend et de son exil forcé. Le monde d’Olangar est un mélange de fantasy au niveau des peuples existant, et de notre monde au niveau de son évolution historique. L’industrialisation est apparue et avec elle son lot de questionnements, de progrès et de problèmes. Clément Bouhélier transpose ainsi des problématiques de notre monde dans son univers avec notamment la question de l’environnement et celle des attentats. La recherche du profit au détriment des autres et de l’environnement est présente en toile de fond. Toutes ces thématiques sont adaptées à l’univers du roman et sont intelligemment traitées par l’auteur. Le thème de l’environnement est lié à la culture des elfes et acquiert de plus en plus d’importance dans l’univers.

Le début du roman met un peu de temps à mettre tous les éléments en place, puis le récit monte en puissance au fil des pages. L’écriture de Clément Bouhélier est toujours aussi fluide et entraînante et on ne voit pas passer les 600 pages. Les personnages prennent de plus en plus d’importance, on découvre leurs failles, leurs secrets. La relation entre Evyna et Torgend s’étoffe et évolue de belle manière. Cependant, l’action est toujours présente dans le roman et le final offre peu de répit aux différents protagonistes. Certaines scènes offrent d’ailleurs des moments de grand spectacle et d’évasion assez impressionnants.

Olangar, une cité en flammes signe un retour gagnant pour Clément Bouhélier dans cet univers de fantasy post médiévale. On retrouve avec grand plaisir certains personnages ainsi que le mélange des genres et l’évasion proposés par cette série. 

Autres avis: Le chien critique, Dionysos, Fantasy à la carte, Boudicca, Un k à part

Chronique réalisée dans le cadre d’un Service Presse (merci encore)

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Auteur: Clément Bouhélier

Édition: Critic

Parution: 18/06/2020

La menace d’une nouvelle guerre gronde aux portes d’Olangar.
Furieux de la pollution qui touche leur fleuve sacré, les elfes sont sur le pied de guerre. La Chancellerie charge deux nains, Kalin et Nockis, de trouver les preuves qui permettraient de maintenir la paix.
Pendant ce temps, dans l’arrière-pays, d’insaisissables incendiaires frappent au hasard, ne laissant dans leur sillage que des cadavres brûlés. Quand la province d’Enguerrand est touchée à son tour, la jeune suzeraine Evyna n’a d’autre choix que de revenir à la capitale pour mener l’enquête et arrêter les tueurs.
Elle ignore que, très loin de là, son ancien compagnon d’armes, l’elfe Torgend, a décidé de quitter son exil forcé sur le continent des orcs et de regagner lui aussi le royaume.

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