Breizh of the Dead est un court roman de Julien Morgan à l’origine publié chez Critic. Il était offert par les éditions Critic à l’occasion de leur 5 ans d’existence (il y a donc 5 ans) pour l’achat de deux autres romans de la maison d’éditions. Le roman vient de ressortir récemment et pour l’occasion a fait peu neuve et changé de couverture. Avec son titre et sa nouvelle couverture, impossible de passer à côté du sujet du roman: des zombies en Bretagne. Mais pas que… Julien Morgan est un jeune écrivain français qui se cache visiblement sous un métier plus respectable à ce qu’il parait d’après sa bio à la fin du livre. Il a écrit des nouvelles et plusieurs romans dont Les étoiles regardent aussi.
Si je devais rapprocher ce roman d’un film de zombies, ça serait plutôt du côté de Shaun of the dead que j’irai voir. En effet, on y retrouve un peu le même second degré et le même mélange d’humour à la sauce zombie agrémenté d’une histoire d’amour. Le roman est raconté à la première personne par Stéphane, jeune étudiant en médecine qui vient en Bretagne accompagné de son petit ami, Florent. Ils font le voyage en Bretagne dans le but de rencontrer les parents de Florent mais le voyage va vite tourner au cauchemar suite à un accident de train contenant des produits chimiques.
Voila le point de départ de cette histoire de zombies qui certes ne révolutionne pas le genre mais fais passer un très agréable moment de lecture avec beaucoup de second degré et d’humour. L’humour présent est très lié à la culture pop mais il fait mouche et on se prend facilement au jeu. Si les zombies c’est pas franchement votre truc mais que des films comme Bienvenue à Zombiland vous font rire alors Breizh of the Dead est fait pour vous: c’est fun, rapide, plein d’actions, de personnages barrés et de second degré. En gros tout ce qu’il faut à l’agent secret en mission ou au lecteur qui veut s’échapper de la réalité.
L’histoire est somme toute assez classique mais le roman arrive à trouver ses marques sur plusieurs aspects: le fait que l’histoire se déroule en Bretagne, le côté fun et pulp, une romance au milieu de zombies et un côté cinématographique très présent. Pour une fois, les zombies ne frappent pas en plein milieu des États-Unis mais chez nous en France et plus particulièrement en Bretagne région célèbre pour sa météo on ne peut plus capricieuse, ses alcools divers… Et la région offre un très bon cadre pour une histoire post-apocalyptique. Le côté pulp vient surtout des nombreuses références liée à la culture populaire que l’auteur s’approprie et qui parlent au lecteur. La fin du roman donne aussi cet aspect pulp avec beaucoup d’actions, des scènes visuellement très parlantes et complétement folles. C’est très plaisant à lire et on visualise bien l’ensemble : tout le roman a cet aspect cinéma très présent, autant par certaines références que par le contenu de certaines scènes.
Reste l’aspect romance que l’on trouvait dans Shaun of the dead par exemple. Le couple de héros est dans l’air du temps, un couple bien dans ses baskets, avec des hauts et des bas, qui essayent de survivre dans des conditions très difficiles. Comme quoi zombies et romance ça peut coller. Les personnages secondaires sont assez réussis surtout du côté des amis de nos 2 héros, le personnage de la « mamie » est particulièrement truculent. Certains auraient pu être un peu plus approfondis et font un peu clichés, parce qu’il faut bien des méchants dans une histoire. Néanmoins, cela illustre bien le fait que le monstre n’est pas toujours celui que l’on croit, et que les humains peuvent être pires que des monstres parfois.
Breizh of the Deadest donc un court roman fun avec un côté pulp et offrant des descriptions très visuelles. Certes, l’histoire est assez classique, mais l’auteur arrive à introduire du second degré et le fait que l’histoire se déroule en Bretagne donne un plus au récit. Un roman court, fun, très sympa à lire et qui va à 100 à l’heure.
Autres avis: Lorhkan, Lune, Blackwolf
Chronique réalisée dans le cadre d’un Service Presse (merci encore)
Auteur : Julien Morgan
En rentrant en Bretagne pour me présenter à sa famille et faire son coming out, Florent ne savait pas à quoi s’attendre. Une chose est sûre, il ne s’attendait pas à devoir composer avec une invasion de morts-vivants. Ni moi non plus, d’ailleurs…
Pendant un an, les choses n’ont pas trop mal tourné pour nous. Jusqu’à ce qu’un néonazi et sa bande de fanatiques investissent le supermarché où nous avions trouvé refuge aux côtés d’un groupe hétéroclite de rescapés de l’apocalypse et décident de massacrer tout le monde.
Tout le monde… ou presque.
Nous laisser pour morts était une erreur : moi et mon mec, on est des battants. Et pour étancher notre soif de vengeance, on est bien déterminés à survivre encore une journée.
Reste à savoir si notre couple y survivra…
romance -> je suis parti…
J’aimeAimé par 1 personne
Mais non c’est léger, comme dans Shaun of the dead 😉
J’aimeJ’aime
Tiens, ce ne serait pas un peu dans la veine du club des punks et l’apocalypse zombie, de Karim Berrouka?
J’aimeAimé par 1 personne
Le club des punks contre l’apocalypse zombie est plus satirique. Celui là est dans le registre pulp et cinéma
J’aimeJ’aime
En lisant ta chronique ça m’a rappelé le roman 1 2 3 zombies de Bertrand Crapez chez Livr’s ! Y’a les mêmes ingrédients , le même concept de base de placer ça en France, le même second degré, etc. Et perso j’avais beaucoup aimé alors que le zombie et moi… Eurk.
Chouette chronique en tout cas 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
Merci 🙂
Je n’ai pas lu des masses de romans de zombies, j’aime mieux quand il y a du second degré.
J’aimeAimé par 1 personne
Idem, c’est un genre qui n’arrive pas du tout à m’attirer alors autant que ça soit un peu drôle…
J’aimeAimé par 1 personne
En fait les zombies c’est moche et repoussant donc ça aide pas. Mais pourtant, je pense qu’il y a autant à en dire que sur les autres créatures de l’imaginaire.
J’aimeAimé par 1 personne
C’est pas du tout le côté repoussant et moche qui me gêne vu que par exemple je préfère les vampires monstrueux aux beaux gosses des nouvelles générations. En fait, je ne sais pas ce qui me dérange XD J’aime juste pas ça. Heureusement il y a des auteurs qui sont parvenus à me faire aimer leur livre malgré tout comme Berrouka ou Crapez justement.
J’aimeAimé par 1 personne
Chez les vampires, il y a toujours un aspect séduction qui entre en jeu même chez les monstrueux. Il y a l’aspect de jouer avec sa victime qui est essentiel. Alors que le zombie lui s’en fiche royalement, il veut juste manger.
J’aimeAimé par 1 personne