Ce roman est le 5ème paru dans le cadre de l’abonnement Les saisons de l’étrange. C’est en fait une réédition du roman La ville vampire de Paul Féval. Ce roman a été publié en 1867 et fait partie des premiers romans sur les vampires. C’est un classique du fantastique français. Dracula de Bram Stoker date de 1897 et Carmilla a été publié en 1872. Paul Féval n’était cependant pas le premier écrivain français à s’intéresser au thème du vampire puisque Théophile Gautier avait écrit La Morte amoureuse en 1836.
Le thème du vampire a été beaucoup utilisé dans les penny dreadful pendant le 19ème siècle. Les penny dreadful appartiennent à un genre littéraire populaire consistant en des histoires d’horreur qui étaient vendues 1 penny. Paul Féval s’est ainsi emparé de ce mythe et en a donné sa version. Il a consacré 3 romans au vampirisme: La Vampire écrit en 1856, Le Chevalier Tènèbre en 1860 et La Ville Vampire.
L’originalité de La Ville Vampire vient surtout du fait que l’auteur utilise Ann Radcliffe comme personnage principal de son récit. Ann Radcliffe est une romancière britannique célèbre pour ses romans gothiques tels que Les Mystères d’Udolphe paru en 1794 ou encore L’Italien ou le Confessionnal des pénitents noirs en 1797. Le roman gothique est un genre littéraire anglais qui a commencé avec Le Château d’Otrante d’Horace Walpole en 1764. Il est caractérisé par un goût pour le macabre et le sentimental, le vampirisme faisant partie des thèmes utilisés dans le roman gothique. Ann Radcliffe était donc toute destinée à devenir une héroïne de roman fantastique.
Deux des proches amis de Ann Ward, future Ann Radcliffe disparaissent juste avant le mariage de celle-ci. Elle décide donc de partir à leur recherche en Hollande puis au travers de toute l’Europe. Elle va se trouver confronter à un terrible vampire M. Götzi et découvrir une ville vampire. Le récit mélange de belle manière des personnages totalement imaginaire et une ayant réellement existé.
Le roman est court et se lit assez bien, cependant il ressort tout de même une impression assez datée. Le roman est très court, tout va un peu trop vite. Le récit mélange macabre et aventure avec un peu d’humour. Les passages dans la ville vampire sont bien décrits mais l’auteur abuse de certains tics de langage assez énervants comme « notre Anna » qui revient beaucoup trop souvent. Il ne faut pas se fier au nouveau titre, Ann Radcliffe n’a aucun supers pouvoirs comme Buffy Summers, le titre est juste un clin d’œil.
Ce court roman de Paul Féval est celui que j’ai le moins apprécié pour le moment dans les Saisons de l’étrange. Le roman a vieilli et on a un peu une impression de déjà-vu due à l’ancienneté du roman certainement. L’idée de mélanger des personnages réels et imaginaires est sympathique et la postface d’Adrien Party, le créateur du site vampirismes.com est très riche. La couverture du livre est aussi très jolie.
Autres avis:Les lectures de Sophie
Auteur : Paul Féval
Éditeur : Les Moutons Électriques
Parution :07/06/2018
Et si Ann Radcliffe, célèbre pour ses romans gothiques, avait elle-même été la protagoniste d’une aventure pleine de danger ? C’est ce qu’elle a raconté au grand feuilletonniste français Paul Féval, qui rapporte le récit de la lutte de la jeune femme contre l’atroce M. Götzi, le vampire aux yeux verts luminescents, et sa découverte de toute une terrifiante cité : la ville-vampire !
Cette chronique fait partie du challenge Challenge Summer Short Stories of SFFF – saison4
J’avais lu La vampire de Paul Féval et je n’avais pas du tout accroché non plus.
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Je pense que ce sont des textes qui ont vieilli et on a déjà lu beaucoup sur le thème depuis.
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Oui, c’est clair!
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Bon, j’ai failli céder aux Imaginales (à cause de la très belle couverture justement) mais ta critique me dit que j’ai bien fait d’être un peu raisonnable ^^
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Surtout que tu ne l’as pas trop été 😉
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Voilà ^^
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Tu me donnes bien des envies avec tout ces titres dont tu parles.
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Tant mieux 😉
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Malgré cet avis un peu en deça, je rete curieuse de le lire.
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Tant mieux 😉
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J’avais eu l’occasion de lire des vieux romans fantastiques (à l’époque le terme consacré). Bienque cela remonte à quelques années, j’avsi éta assez déçue par ces précurseurs, qui avait tous pris des rides. Et pas qu’un peu.
Avec un mythe tel que le vampire, vu revue et bu jusqu’à la lie, c’est difficile de surprendre et de répondre aux attentes actuelles.
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Oui c’est le cas je trouve pour ce roman. C’est vrai que le thème des vampires a été depuis utilisé de nombreuses fois et du coup ce qui était original au début ne l’est plus du tout…
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A reblogué ceci sur Albinoset a ajouté:
ET le troll continue sa razzia!
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